Militant politique des droits sociaux et humains en Israël depuis plus de 50 ans, Reuven Abergel est né à Rabat en 1943. À l’âge de 7 ans, il émigre avec ses parents en Israël. Il est le fondateur et chef de file du célèbre mouvement de protestation « Black Panthers » créé en Israël pour dénoncer la discrimination dont étaient victimes les juifs Mizrahim.

Romancier, poète et journaliste marocain, Yassin Adnan s’est imposé comme l’un des plus grands porte-paroles de la culture marocaine. Il a écrit des livres de poésie, des recueils de nouvelles et des œuvres documentaires, notamment une étude sur l’écrivaine Fatima Mernissi. Son premier roman « Hot Maroc », apparu en 2016, a été nominé pour le Arabic Booker Prize, dont il est membre du conseil d’administration.

Artiste plasticien pluridisciplinaire, Khalid Assallami est originaire d’Agadir et trouve son inspiration dans la culture amazighe. Lauréat de Connect Institute en 2016, il en est actuellement le directeur artistique. Ses œuvres ont été exposées plusieurs fois au Maroc et à l’étranger.

Écrivaine et romancière marocaine, Latifa Baqa a remporté le prix de l’Union des Écrivains du Maroc en 1992 pour son livre « Que faire ? ». La conteuse marocaine est aussi enseignante de sociologie à Agadir.

Réalisatrice, journaliste, critique de cinéma, productrice et scénariste marocaine, Farida Benlyazid a à son actif plusieurs documentaires, téléfilms, et longs métrages. Sa thématique de prédilection est le rôle de la femme marocaine. Son film « Ruses de femmes », sorti en 1999, a obtenu le prix du public au festival du cinéma d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine de Milan.

Diplomate et docteur en histoire contemporaine, Louis Blin est né à Marseille en 1957. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur le monde arabe. Il a rédigé plusieurs essais sur l’Algérie, l’Égypte, la Palestine, le Proche-Orient et le Golfe. Parmi ses ouvrages : « Le monde arabe dans les albums de Tintin », « L’économie égyptienne », « L’Algérie, du Sahara au Sahel ».

Chorégraphe, danseur et professeur, Fouad Boussouf est le fondateur de la compagnie Massala. Il a suivi une formation de danse hip-hop, sa discipline de prédilection, tout en nourrissant un esprit de curiosité pour les autres pratiques : danse contemporaine, jazz, danses traditionnelles d’Afrique du Nord et le Nouveau Cirque. En 2021, Fouad Boussouf a été nommé directeur du Centre Chorégraphique National du Havre.

Amit Hai Cohen est un musicien, cinéaste et commissaire d’exposition qui travaille sur l’axe Jérusalem-Maroc depuis une dizaine d’années. Il compose de la musique pour la danse et le cinéma. Avec sa partenaire de vie et de travail, la chanteuse Neta Elkayam, il a produit de nombreux projets musicaux. En 2019, Amit a été le curateur de « Ziara », l’exposition phare de la Biennale de Jérusalem qui présente des œuvres d’artistes marocains contemporains.

Militante féministe, membre fondateur de l’Observatoire Marocain des Prisons et présidente de l’association Relais Prison-Société. Fatna El Bouih œuvre depuis plusieurs années à faire évoluer les conditions des femmes en détention et à la réinsertion professionnelle des sortants de prison. En 2006, son autobiographie « Une femme nommée Rachid » lui a valu le prix littéraire Sofitel Tour Blanche.

Oudiste, compositeur et interprète marocain virtuose, Driss El Maloumi est surnommé « l’enchanteur du Oud ». Son talent exceptionnel a été récompensé par plusieurs prix. Il a joué avec de prestigieux artistes internationaux comme Jordi Savall.

L’artiste et musicienne multidisciplinaire Neta Elkayam a acquis une reconnaissance mondiale en tant qu’interprète de la musique nord-africaine. Diplômée de la Key School of Arts, Neta crée de la musique et de l’art inspirés par des artistes juifs d’Afrique du Nord, liant leur esprit et leurs racines en y intégrant des influences andalouses, amazighes et méditerranéennes, ainsi que du rock, de la pop et du jazz.

Enseignant chercheur en histoire et archéologie médiévales du Maroc, M. Fili a mené plusieurs projets de fouilles et de recherches archéologiques au Maroc. Avec Jean-Pierre Van Staëvel et Ahmed S. Ettahiri, il découvre en 2004 le site « Iguiliz », le lieu de naissance d’Ibn Toumert, le fondateur du mouvement Almohade. Il a fait également les premières découvertes antiques à Massa en 2016.

Kamal Hachkar est un cinéaste indépendant franco-marocain. Titulaire d’une maîtrise en histoire de l’Université de la Sorbonne, il devient ensuite professeur d’histoire. En 2012, il réalise son premier long métrage documentaire « Tinghir Jérusalem : les échos du mellah » sélectionné dans de nombreux festivals du monde. Le film a remporté plusieurs prix et suscité un débat national sur les identités plurielles du Maroc.

Ancien détenu et militant politique des droits de l’Homme, titulaire d’un doctorat en sociologie et en anthropologie de l’Université du Kentucky (Lexington) aux Etats-Unis. M. Herzenni a occupé plusieurs postes, dont celui de professeur universitaire et de président du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH). En 2016, il a été nommé ambassadeur itinérant en charge des questions des droits humains.

Pionnière de la lutte contre le sida au Maroc, Hakima Himmich est médecin, interne des hôpitaux de Paris et enseignante à la faculté de médecine de Casablanca. Elle est fondatrice de l’Association de Lutte Contre le Sida (ALCS) et est actuellement présidente de la Coalition PLUS, une coalition internationale d’ONG communautaires de lutte contre le sida et les hépatites virales.

Actrice et metteuse en scène de théâtre, Asmaa Houri, diplômée en Cultural Studies à l’université de Stockholm, a co-créé en 2010 la compagnie Théâtre Anfass. Elle est l’une des figures incontournables du quatrième art marocain. Sa pièce « Automne » obtient en 2017 le grand prix du théâtre arabe.

Abdelkrim Jouiti a écrit son premier roman alors qu’il était encore collégien à Béni Mellal. Il est aujourd’hui l’une des plumes marocaines les plus distinguées en expression Arabe. Son roman « Al Maghariba », paru en 2016, a été sélectionné pour le Prix International de la Fiction Arabe 2017. Abdelkrim Jouiti a également traduit du français à l’arabe, le livre Héritages de Taha Balafrej.

Diplômée d’État en tant que professeur de danse contemporaine, Julie oscille entre sa passion pour la scène, en tant qu’artiste interprète, et sa passion pour la transmission au profit de publics d’horizons différents.

À 26 ans, Ghali Makhad est consultant en marketing et passionné de théâtre d’improvisation. Membre de la TIM, Troupe d’Improvisation du Maroc, Ghali organise et participe à des matchs d’improvisation. Il est aussi le plus jeune intervenant dans l’écosystème de Connect Institute.

Né en 1942 à Fès, Mohamed Abderrahman Tazi est considéré comme un vétéran du cinéma marocain. Il a étudié à l’Institut des Hautes Etudes Cinématographiques (IDHEC) à Paris et ensuite à l’université de Syracuse, à New York. On lui doit, entre autres, le célébrissime « À la recherche du mari de ma femme ». Ses films ont remporté plusieurs prix nationaux et internationaux.